Un rayon m'a traversé la tête
Texte de Esther interprété par Aryane
Je suis presque arrivé (pause), arrivé près de cette montagne russe qui m’attends. Les yeux fermés, les yeux sans vu, sans regard (pause), le regard vide, comme chaque jour qui finissent, comme chaque lendemain. Je sens mon corps se balancer comme l’aiguille sur mon accordeur, devant, derrière, les stress prit dans mes mains moites sur la rampe. Je la tiens si fort. Une marche, deux, trois, jusqu’ou ça continue? Je prends mon temps, vivant mais séparé entre deux mondes. Celui de mon cœur qui respire, je suis humain, j’essouffle mon soupire (pause). De l’autre, je vois que noir et j’entends le silence (soupirement et pause).
Je dérape, je rattrape cette rampe, je continue cette route, je déboule, je double le temps d’attente, je veux en finir, mais la fin, trop loin, il m’en reste trop à descendre, je meurs sous mes semelles, je sommeille, ma vue ailleurs et mon corps bien présent (essoufflement).
Faut pas que j’oublie, mon corps est présent, il descend justement.
Et 4, et 5, et 6,7,8. Ça avance.
Je pense, j’y pense.
J’aimerais courir plus vite que ces pas, mais il mouille entre mes yeux, j’ai peur de glisser (pause).
Je crois qu’Il en reste juste une. Je suis tanné passer entre ces gens qui poussent, ils sont en phase d’arriver, moi je doute et redoute.
Je suis pris dans cette histoire sans fin (pause).
Quand est-ce qu’elle arrive la dernière marche ?