Jours après jours
Texte de Rosalie interprété par Marion
Jours après jours, les câlins, les dernières paroles, ton sourire et ton rire contagieux, tes caresses dans mes cheveux, sont des souvenirs qui sont constamment en répétition dans mes pensées.
Avec le cœur gros, lourd et si fragile, j’écris ce texte, espérant savoir utiliser les bons mots pour exprimer à quel point tu vas me manquer et, surtout, à quel point je t’ai aimée.
Après sept mois à te battre, c’est à minuit que tu nous as laissés. C’est le 11 octobre que tu es décédée, le jour où tu as perdu ta bataille. C’est pendant la nuit que tu t’es envolée pour te coucher au milieu de mes souvenirs.
Pendant ces sept mois, je t’ai vue perdre la rougeur de tes joues, perdre trop de poids, perdre tes cheveux, perdre ta force, perdre ta joie (quelque chose que je n’aurais jamais penser constater), et finalement perdre la vie.
Je rêve souvent à toi, du passé. Je revis des moments, parfois je rêve que tu es encore là, près de mois, en train de me serrer dans tes bras. Ces rêves m’apportent un sentiment de réconfort si puissant. Et au matin, je dois me rappeler, cruellement, que tu n’es plus là, à mes côtés.
Malgré les nombreuses dois que tu m’as dit que ça allait bien aller, que le temps allait tout réparer, les douleurs sont encore là, accompagnées par de nombreux pleurs et une forte envie d’un ultime câlin.
Ma chère et si douce grand-mère, à jamais, sache que je te parle dans mon cœur et je lèverai toujours mon verre en ton honneur le 11 octobre de chacune de mes années sur Terre.