Comme une enfant

 

Texte de Gabrielle interprété par Mathilde

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On me voit comme un enfant, une personne qui a encore tant à apprendre… Pourtant, mon vécu à nourrit mon âme, mais je n’arrive pas à le crier assez fort. Ma force se forge mais les mots sont stupéfactions. Mes paroles sans sens sortent de ma bouche dans le but de ne pas basculer dans mes plus profondes pensées. Le vide de mon corps a besoin d’être comblé, ma tête implore un désir qui m’est encore inconnu. Je veux tout simplement le trouver. Il m’est plus facile de me jeter dans un lac sur le point d’être frigorifié que d’exprimer mes émotions qui s’agitent dès qu’on essaye d’y s’aventurer.

 

Les gens m’entourent... je tourne…des visages m’observent…je tourne…des lèvres se collent et se décollent, des sons retentissent et je tourne. J’ai l’impression de tourner sans jamais que rien ne soit assez important pour que je puisse m’arrêter. Peut-on nous inventer une présence? Une présence qui jamais nous abandonnera. (Ris d’elle-même) Voyons, réveille-toi (Se parlant à soi-même). Les autres ne peuvent me connaître si je reste de marre toute ma vie. Ma froideur est solide mais facile à m’en séparée. Désormais, j’ai envie de crier.