Anxieuse résilience
Texte d’Aryane interprété par Esther
L’anxiété est comme un sport (pause). Elle réussit à gruger toute mon énergie et à me vider complètement.
Quand elle se pointe, je suis impuissante, fatiguée, je referme ma carapace.
Elle arrive toujours à prendre le dessus de mes pensées, de ma respiration, de moi.
C’est incontrôlable.
Je ne décide pas de son arrivée, de sa puissance et de son départ.
C’est différent pour tous, mais je vis avec la même pression que les autres : la réaction des personnes qui m’entourent face aux larmes, au stress et parfois même aux crises (pause).
Si j’ai de la misère à me gérer quand elle arrive, comment les autres peuvent-ils m’aider (soupirement) ?
C’est l’état d’esprit que j’avais avant.
Avant de savoir que c’était un trouble malheureusement, assez commun dans ma génération.
Beaucoup de gens sont comme moi (pause), comme nous.
Je dois apprendre à transformer mon stress en ressource positive, en étant optimiste et en arrêtant d’exagérer tout ce qui pourrait arriver.
La boite à outils reste la même depuis beaucoup trop longtemps ; en parler, avoir un bon cercle et ne pas avoir peur de s’exprimer.